Du latin lapis, qui signifie pierre, et du persan lazaward ou lazur signifiant bleu, la couleur profonde du lapis lazuli fut exploitée de maintes façons au fil des civilisations.

Comme ornement sacré, sous forme d'amulettes des pharaons de l'Égypte ancienne, puis en pigment de prestige, utilisé par Michel-Ange sur une partie de la chapelle sixtine (le pape accepta de financer la quantité de lapis lazuli nécessaire à la pigmentation d'une fresque de 200m2, lui offrant ce bleu si intense), la pierre servit aussi à la teinture de vêtements de valeur, avant d'être à nouveau principalement connue en bijouterie.

Nos perles en lapis lazuli sont vintage et en provenance du Yémen. Leur fabrication est estimée aux années 70. Nous les avons montées avec du bronze à la cire perdue, artisanat du Burkina-Faso, daté des années 90.

Ces perles sont impossibles à dater avec précision, mais certaines ont jusqu'à 5000 ans.

Elles furent retrouvées dans le sable du Mali et de Mauritanie (certains parlent de la région de Tichitt, sur la photo), et sont dites "à double entonnoir" car elles étaient à l'époque creusées manuellement, sur chacune des deux faces, jusqu'à former le trou central permettant d'en faire des perles.

Nos perles de quartz, comme toutes nos perles anciennes, ont été acquises auprès de professionnels habilités des pays d'origine. Elles sont montées avec des petits pendentifs en bronze artisanal Baoulé, de Côte d'Ivoire.

L’ancien royaume de Bohême, à l'emplacement de la République tchèque, fut une place forte de l’industrie du verre dès le début du XIVe siècle, notamment grâce à la richesse en minéraux des sous-sols de la Bavière.

Cette activité reposait sur de petits artisans ruraux, qui, à l’aide d’un moule et d’une lampe à gaz, ont assuré l’essentiel de la production des perles tchèques, ensuite exportées dans le monde entier.

Le verre de Bohême utilisé sur la parure Rainbow date des années 70.

Dans les confins du Sahel, entre le Niger et le Mali, opèrent de singuliers architectes : les termites.

Ces insectes constructeurs érigent des cathédrales d’argile (les termitières), constituées d’un système complexe de tunnels et cheminées, dont l’homme s’est parfois inspiré pour façonner lui-même ses édifices (comme la Mosquée de Djenné, Mali, ici en photo).

Mais les mandibules des termites savent également fabriquer de fines perles, formées par de petites boulettes d’argile agglutinées autour de la tige d’une plante. Lorsqu'elle se dessèche et meurt, la tige disparait et les perles sont libérées.

Par superstition, les Touaregs ne portent jamais d’or (métal du diable) mais lui préfèrent grandement l’argent, "que le Prophète aurait béni", ou le laiton.

Les lingots sont martelés puis gravés à l'aide de pointes fines, et les motifs de chaque perle obtenue possèdent une signification précise.

Les bijoux Touareg étaient historiquement transmis de générations en générations, et on y trouve la représentation stylisée de dunes, de constellations et de lieux.

La plupart des perles Touaregs des bijoux d'Épopées ont été fabriquées dans l'atelier d'Ibrahim, en Côte d'Ivoire.

Les premières traces de l'utilisation du corail marin remontent au Néolithique, sous forme d'incrustations et d'objets qui accompagnaient les morts dans leur tombe.

Dans la Grèce antique, le corail acquiert ses lettres de noblesse dans “les métamorphoses” d’Ovide. Selon la légende, le regard de la gorgone Méduse que Persée recouvre donne naissance à cette gemme.

La pêche du corail, espèce en danger, est aujourd'hui fortement réglementée, et les quelques perles que nous proposons sont bien entendu des perles de seconde vie, des années 70, upcyclées.