Le Burkina Faso, le Ghana et la Côte d'Ivoire sont réputés pour leurs artisans qui utilisent la technique de la cire perdue pour créer des objets en bronze, y compris des bijoux.

Tout commence par le modelage minutieux des perles en cire, chaque détail étant capturé avec précision.

Ces modèles sont ensuite enveloppés dans de l'argile, puis cuits, ce qui permet à la cire de fondre, laissant ainsi un moule vide, parfait pour le bronze.

Le métal liquide y est versé, prenant la forme de l'objet désiré, avant, enfin, d'être poli avec soin.

Dans les confins du Sahel, entre le Niger et le Mali, opèrent de singuliers architectes : les termites.

Ces insectes constructeurs érigent des cathédrales d’argile (les termitières), constituées d’un système complexe de tunnels et cheminées, dont l’homme s’est parfois inspiré pour façonner lui-même ses édifices (comme la Mosquée de Djenné, Mali, ici en photo).

Mais les mandibules des termites savent également fabriquer de fines perles, formées par de petites boulettes d’argile agglutinées autour de la tige d’une plante. Lorsqu'elle se dessèche et meurt, la tige disparait et les perles sont libérées.

Situé au sud de la péninsule arabique, le Yémen, au contraire d’Oman, est resté relativement isolé au cours des siècles, et la bijouterie s’y est développée en affirmant des traits qui lui sont propres, comme le travail de l’argent par la technique de granulation. 

Pour se faire, les artisans chauffent minutieusement de petites billes d'argent jusqu'à ce qu'elles deviennent suffisamment malléables pour être placées sur une surface d'argent plus grande. Ensuite, en respectant une température précise, ils fondent ces billes pour les fixer fermement sur la surface, formant ainsi ces motifs et dessins bien particuliers.

Les perles dites « Nila » sont des perles de fouille, trouvées au Mali, notamment dans la région de Djenné. Certaines sont extrêmement anciennes (parfois plus de 1000 ans !), et sont restées longtemps enterrées, ce qui explique que leur couleur bleue se soit érodée.

Leur origine continue à faire débat parmi les spécialistes : époque romaine ? Ancienne Egypte ? La création de Djenné remonte à 250 avant JC et cette ville était l’un des plus anciens carrefours commerciaux le long des pistes caravanières où transitaient l’or et le sel.

Nos perles Nila proviennent de marchands spécialistes agréés.

Par superstition, les Touaregs ne portent jamais d’or (métal du diable) mais lui préfèrent grandement l’argent, "que le Prophète aurait béni", ou le laiton.

Les lingots sont martelés puis gravés à l'aide de pointes fines, et les motifs de chaque perle obtenue possèdent une signification précise.

Les bijoux Touareg étaient historiquement transmis de générations en générations, et on y trouve la représentation stylisée de dunes, de constellations et de lieux.

La plupart des perles Touaregs des bijoux d'Épopées ont été fabriquées dans l'atelier d'Ibrahim, en Côte d'Ivoire.

L'agate est une forme de quartz caractérisée par des motifs colorés uniques et des bandes irrégulières. On la trouve dans de nombreux pays, mais c’est en Rhénanie (région située le long du Rhin, à cheval sur l’Allemagne, la Belgique et les Pays-Bas), entre 1830 et les années 70, que furent façonnées artisanalement la plupart des perles d’agates que l’on trouva ensuite en Afrique.

Sur le plan spirituel, l'agate est associée à la stabilité, à l'harmonie et à l'équilibre. Elle est parfois utilisée en lithothérapie pour ses propriétés de guérison émotionnelle et physique, ainsi que pour favoriser la concentration et la clarté mentale.

Sur la photo, la parure Agate - brun